Le 14 janvier le gouvernement tunisien est limogé et des élections anticipées sont annoncées. L’état d’urgence est décrété à 17h, les rassemblements publics interdits, le couvre-feu instauré. A 18h50, le Premier ministre Mohammed Ghannouchi annonce à la télévision qu’il assure l’intérim de la présidence en remplacement de Ben Ali. Celui-ci a pris la fuite en Arabie Saoudite.
Au cours du week-end, c’est finalement le président du Parlement Fouad Mebazaa qui prend la suite de Mohammed Ghannouchi à la présidence intérimaire. Des milices de l’ancien régime ont en outre semé la terreur un peu partout dans le pays. Comment mettre un terme à la violence dans ce pays en pleine transition démocratique ? Un gouvernement d’union nationale est-il possible ? Quels sont les acteurs les plus crédibles du renouveau tunisien ?
Autour d’Arnaud Ardoin, les invités de Ça vous regarde en parlent ce soir.
Invités :
François Loncle, député PS de l’Eure
Georges Fenech, président de l’Association des échanges franco-tunisiens
Béligh Nabli, directeur de recherches au CNRS
Rafik Makhlouf, militant pour la liberté de la presse en Tunisie et co-organisateur de la manifestation parisienne du 15 janvier
Vous pouvez participer au débat en répondant à la question du jour :
Pensez-vous que la France a bien géré le dossier tunisien ?
Diffusion : du lundi au jeudi à 20h50.