De la propagande pro-Hamas diffusée en prime-time sur France 2 ce week-end, avec des spots pour la liste "Free Palestine" affirmant que "le Hamas n'est pas un groupe terroriste"

2024-06-03 35,792

C'est à peine croyable. Alors que l'ARCOM contrôle chaque mot, chaque phrase diffusée à la télé, jeamarcmorandini.com vous diffuse ci-dessus l'extrait vidéo d'un sport de promotion pour la liste Free Palestine qui a été diffusé ce week-end sur France 2, samedi à 20h58. Au moment de la journée où l'audience est la plus forte avec plusieurs millions de téléspectateurs, cette liste dont le logo raye Israël de la carte a eu droit à des minutes d'antenne, en diffusant de la propagande pro-Hamas. "Free Palestine" affirme pat exemple que "le Hamas n'est pas un groupe terroriste" et parle de "propagande sioniste".
Un spot qui a été diffusé dans l'indifférence générale, comme si défendre un groupe terroriste, sur le service public en prime était normal.

Il faut préciser que France 2 n'a pas de moyen de contrôle sur ces spots, puisque la diffusion est imposée par la loi dans le cadre de la campagne pour les élections européennes.

Nommée « Free Palestine Party », la liste conduite Nagib Azergui, s’appuie sur une coalition éponyme à l’échelon européen, à tout le moins dans cinq autres pays : Espagne (Partido Andalusi), Belgique (sous la bannière du député bruxellois Fouad Ahidar), Pays-Bas (Nida), Allemagne (BIG Partei) et Suède (Partiet Nyans).

Rejetant toute accusation de communautarisme, cet informaticien de 51 ans fait pourtant figure, avec le retour de son Union des démocrates musulmans français (UDMF), de petit caillou dans les chaussures déjà lourdes de La France insoumise.

Après une première participation en 2019 (0,13 % des suffrages, soit 29 000 voix) , ce micro-parti d’un millier d’adhérents - créé en 2012 - présentera à nouveau une liste le 9 juin prochain. « Faire entendre la voix du peuple palestinien » et « lutter contre la contamination des idées d’extrême droite visant les citoyens de confession musulmane », tel est cette fois le credo défendu par son fondateur.

Nagib Azergui, qui se défend paradoxalement d’être le représentant d’un « islam politique », considère pour autant ce scrutin européen comme une rampe de lancement en vue des municipales de 2026, avec l’ambition de se présenter dans trois villes.

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