C'est une prise de parole qui est très commentée sur les réseaux sociaux, celle de Louis Sarkozy, sur le plateau de la chaîne d'information LCI. Invité à commenter la réaction d'Israël après les attaques terroristes dont est un victime le pays au moins depuis le 7 octobre, Louis Sarkozy a décidé de casser la langue de bois et de parler avec son coeur sans chercher à se cacher derrière des périphrases.
Ainsi, il a déclaré dans un grand silence sur le plateau, à propos des terroristes du Hamas et du Hezbollah ;
"Je parle sans doute au nom de beaucoup de Français en disant : "qu'ils crèvent "... Israël agit ici pour l'humanité . Absolument aucun remords à ce niveau là. Qu'ils crèvent tous. "
Interrogé sur la mort des civils au Liban et à Gaza, il précise sa pensée :
Je vous rappelle la responsabilité des morts de Dresde (25.000 à 35.000 civils selon les sources) lors du bombardement de l'US Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons tué, nous les alliées, des dizaine de milliers de civils allemands. Personne aujourd’hui ne remet cette responsabilité sur les Américains ou sur les Anglais.
La responsabilité est sur les Allemands ! Et personne n'a jamais parlé de génocide ! Israël protège sa population et l’opération bipers est extraordinaire."
Sur les réseaux sociaux cette prise de position est saluée pour sa franchise, son courage et sa clarté, même si certains en particuliers à l'extrême gauche sont révoltés et annoncent saisir l'ARCOM pour "'apologie du terrorisme".
Louis Sarkozy, né le 28 avril 1997, a été dès son plus jeune âge la cible des médias, du fait de l’accession de son père, Nicolas Sarkozy, à la présidence de la République alors qu'il n’avait que dix ans
Il se fait remarquer pour ses interventions sur Twitter, où il officie sous le pseudo de Sarko_junior. Il effectue ses études au sein de la prestigieuse école militaire, la Valley Forge Academy, au nord de Philadelphie.
Louis Sarkozy est titulaire d’un master de diplomatie et relations internationales de l’American University à Washington D.C., mais aussi de l’Académie militaire de Valley Forge et de l’Université de New York, avec une double spécialisation en histoire et en philosophie.
Au printemps dernier, celui qui se définit sur le plateau de LCI comme appartenant à « la droite Figaro » ou « la droite Wall Street Journal » se raconte dans un portrait rédigé à la première personne dans les colonnes du Financial Times . Il se présente comme un amateur de la musique de Schubert. Féru d’histoire, il est passionné par le personnage de Napoléon Bonaparte, sur qui il a publié un livre, édité aux États-Unis et en Angleterre.
