Dans le cadre de l'enregistrement de l'intégrale des sonates de Beethoven, le pianiste François-Frédéric Guy joue la sonate n°20 en sol majeur op. 49 n°2.
Aussi brève que la n° 19, cette sonate est encore plus simple techniquement, plus limpide et insouciante. Pas de conflit (il est révélateur qu’elle contienne peu d’indications de nuance et de phrasé). Seul le développement central, avec son incursion en mode mineur, vient troubler cette quiétude.
Le second mouvement se retrouvera dans le Septuor pour cordes et vents en mi bémol majeur (1800). Cette partition de musique chambre ayant été publiée avant la sonate, le menuet a été perçu comme une transcription pour piano, alors que Beethoven l’avait au départ conçu pour le clavier.