Emmener un sprint, c’est un travail minutieux, précis… qui se passe pourtant à une telle vitesse, que tout se fait nécessairement dans la précipitation. Cet exercice, Kevin Reza le connaît par cœur. Il le fait toute l’année pour son talentueux sprinter au sein de l’équipe Europcar, Bryan Coquard. Mais dimanche, il va devoir le faire pour Nacer Bouhanni. Les deux hommes vont donc devoir se trouver, travailler ensemble, communiquer… sans forcément pouvoir se parler. Pas d’oreillette ce dimanche. De toute manière dans le sprint en lui-même, l’oreillette n’a plus d’importance. Enfin si sprint il y a. Et si Nacer et Kevin Reza sont encore là après 250 kilomètres de course. Une longueur qu’il faudra gérer.