Sarkozy dénonce une instrumentalisation politique de la justice

2014-07-02 2

Nicolas Sarkozy contre-attaque et dénonce une instrumentalisation politique de la justice, dans sa première interview, depuis sa défaite de 2012.
Après sa garde à vue, inédite pour un ancien président, l’ex-chef de l’Etat français a été mis en examen la nuit dernière pour violation du secret de l’instruction, corruption et trafic d’influence actifs.
Cela pourrait compromettre un éventuel retour en politique.

“Je suis profondément choqué de ce qui s’est passé, a déclaré Nicolas Sarkozy. Je ne demande aucun privilège si j’ai commis des fautes, j’en assumerai toutes les conséquences. Je ne suis pas un homme qui fuit ses responsabilités. Mais enfin, j’en appelle à la conscience de chacun de mes compatriotes : est-il normal que je sois écouté dans mes conversations les plus intimes depuis le mois de septembre de l’année dernière ?”