Jean-Pierre Elkabbach : Bonsoir monsieur le président, bonsoir Nicolas Sarkozy
GB : Depuis plus de deux ans, vous avez quitté l’Élysée et vous n’avez accordé aucune interview.
Pourquoi avoir accepté de répondre ce soir aux questions de TF1 et d’Europe 1 ?
Parce que j’ai estimé que la situation était suffisamment grave pour que je dise aux Français ce qu’il en était de l’instrumentalisation politique d’une partie de la justice aujourd’hui.
Dans notre pays, qui est le pays des droits de l’Homme et de l’État de droit, il y a des choses qui sont en train d’être organisées et les Français doivent les connaître et, en leur conscience et en toute liberté, doivent juger de ce qu’il en est.
Et je veux dire cette vérité.
Et puis il y a une deuxième raison…
c’est que tout est fait pour donner de moi, l’image qui n’est pas conforme à la vérité. Je veux dire à ceux qui nous écoutent et qui nous regardent que je n’ai jamais trahi leur confiance… que jamais je n’ai commis un acte contraire au principe républicain ou à l’État de droit.
Il était venu le temps pour moi de m’expliquer, de prendre la parole et la nuit dernière, qui me fut réservée, m’a convaincu de la nécessité de le faire ici et maintenant.
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