Il tourne, il tourne Tahar Rahim. Et pourtant sourire aux lèvres et l'allure détendue, la révélation de «Un prophète», palme d'or 2009, revient sur la croisette avec deux films en sélection. «Le passé», du réalisateur iranien Asghar Farhadi en compétition officielle et «Grand central» de Rebecca Zlotowski, sélectionné à la Semaine de la critique.
En pleine séance de maquillage dans les loges du Grand Journal de Cannes, le jeune mari de Leïla Bekhti partage sa joie d'être au festival. Une expérience qui lui rappelle des souvenirs magiques avec Jacques Audiard. «En plus, j'ai eu de la chance, j'ai tourné avec deux actrices supers !» lâche-t-il en riant. «Léa Seydoux, c'est un vrai pote ! Et je me suis très bien entendue avec Bérénice Bejo !».
A ses côtés, une fesse sur un accoudoir de canapé, son ami Jean Imbert, le vainqueur de Top Chef 2012, est venu le soutenir. «C'est le plus grand acteur français !» dit-il, en confiant qu'il est aussi à Cannes pour faire la cuisine pour des événements très privés. «Il fait les meilleurs lasagnes du monde, mais je n'ai jamais le temps d'y goûter !» regrette Tahar Rahim, avant de monter sur le plateau.
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