Essai Volvo XC90 2010

2010-05-23 44

Volvo XC90 D5 185Dans la gamme Volvo, le chiffre indique la taille et la ou les lettres le type de véhicule. XC désigne donc les modèles baroudeurs, et 90, que c'est le plus gros de la gamme. Il concurrence ni plus ni moins le BMW X5 ou l'Audi Q7. Le XC90 n'est proposé qu'en 4 roues motrices, et a droit d'office à 7 places. Nous l'essayons ici en diesel boîte automatique et finition haut de gamme Executive.L'accueil à bord fait partie du savoir faire de la marque et des points forts de la voiture. Les excellents sièges à eux seuls vous font sentir comme dans votre salon. La qualité des matériaux est à la hauteur du positionnement de la voiture avec une ambiance particulièrement chaleureuse. Autre point fort, l'ergonomie est bien étudiée malgré la multitude de commandes.Si le XC90 a un point faible, c'est bien sur la route. Certes, il est très confortable, mais manque de dynamisme par rapport à ses rivaux, à la fois en comportement routier et en motorisation, surtout diesel comme ici. Le 5 cylindres, malgré sa bonne volonté, a un peu de mal vu le gabarit conséquent de l'engin, surtout en comparaison des 6 cylindres de la concurrence.A l'arrière, le XC90 se la joue presque monospace avec trois sièges individuels coulissants et rabattables. Bon, celui du milieu est plus étroit. Mais globalement, les passagers arrière bénéficient de plein d'égards sur cette finition haut de gamme, comme les sièges chauffants ou les écrans vidéo. En revanche, ils n'ont pas autant de place que ce que le gabarit extérieur le suggérait.Le coffre aussi constitue un morceau de choix, même si son ouverture en deux parties n'est pas des plus pratiques. En configuration 5 places, le volume est gigantesque. Le passage en configuration 7 place n'est pas trop compliqué, et cette troisième rangée est l'une des rares du marché à offrir des places presque décentes, à condition bien sûr de ne pas être trop grand.Le XC90 est très attachant par ses qualités d'accueil, son ambiance chaleureuse, son excellent niveau de confort ou son équipement archi-complet sur cette finition haut de gamme. Dommage qu'il commence à dater côté comportement routier, et surtout qu'il n'ait pas un moteur diesel à la hauteur de la concurrence. En essence en revanche, il a droit à un étonnant V8. Bizarre, non ?