Essai Daihatsu Charade 1.3 VVTi 2012 Daihatsu est un constructeur japonais appartenant à Toyota, ce qui explique la présence de l’ancienne Yaris dans sa gamme. Cette ancienne Yaris a été rebaptisée Charade, et a juste changé ses logos par rapport à la Toyota. Une seule motorisation et une seule finition au programme : il s’agit d’un 1.3 l de 100 ch, celui de la Yaris, donc. Seul choix proposé : une boîte manuelle ou automatique. A l’intérieur, on retrouve dans son intégralité la planche de bord de l’ancienne Yaris, avec son compteur central uniquement visible par le conducteur. La qualité des plastiques est assez moyenne, mais l’assemblage est correct. Cette Charade/Yaris se distingue surtout par le nombre important de rangements, y compris celui situé devant le volant. Original et pratique ! Le petit 1.3 l et ses 100 chevaux suffisent amplement à cette Charade car elle est assez légère. La Charade peut aller sur autoroute sans problème, même si le niveau sonore est trop élevé à haute vitesse. La commande de boîte manque de précision. Mais le comportement ne pose pas de problème, le faible poids rendant la Charade presque dynamique lors des changements d’appuis. L’ancienne Yaris avait une botte secrète : une banquette arrière coulissante. La Charade en bénéficie à son tour, permettant d’offrir une très bonne habitabilité en espace aux jambes. En largeur, c’est juste dans la moyenne de la catégorie, mais le plancher parfaitement plat au centre ne gênera pas un éventuel 5e passager. A noter les vitres arrière manuelles, avec la bonne vieille manivelle. Le coffre bénéficie lui aussi de la banquette coulissante pour offrir une capacité record dans la catégorie : il passe en effet de 264 dm3 banquette reculée à 362 dm3 banquette avancée à fond. En plus, les manettes qui permettent d’avancer la banquette sont actionnables depuis le coffre. Enfin, cette même banquette se rabat en 2/3-1/3, mais le plancher obtenu n’est pas plat. L’atout de cette Daihatsu Charade, c’est son prix attractif et sa banquette arrière coulissante qui permet d’avoir au choix une habitabilité arrière record ou un coffre généreux. Mais, et c’est sacrément important, Daihatsu arrête les ventes en Europe dès janvier 2013. Certes, le constructeur promet de suivre ses clients pour l’après-vente, mais le réseau sera forcément diminué.