Essai Fiat 500C 2009

2009-08-10 301

Fiat 500C 1.4 16V 100 ch Lounge Après les Volkswagen New Beetle et Mini, c'est au tour de la Fiat 500 de succomber aux joies de la conduite à ciel ouvert. Voici donc la 500C. Côté look, Fiat n'a pas dénaturé sa citadine. Le constructeur cultive même le charme néo rétro de son pot de yaourt, en lui greffant une capote en toile coulissante le long des arches latérales. Un clin d'œil à son aînée des années 50! A bord, la 500C inaugure de nouveaux sièges, plus enveloppants. Hormis cela, l'habitacle est identique à la berline. La capote est électrique et automatique. Il faut 25 secondes pour l'ouvrir, et 17 seulement pour la fermer. Les deux opérations peuvent s'effectuer jusqu'à 60 km/h. Gadget. Le toit peut également s'escamoter via la clé de contact. Mais, impossible, alors d'en contrôler la fermeture! La découvrable n'a pas pris de poids dans sa transformation. Pas de surprise, donc, au volant! Notre 1,4 litre 100 ch est à l'aise partout, mais un peu creux à bas régime et sonore dans les tours. Côté conso, c'est le statu quo. Les citadins pourront toutefois réaliser quelques économies, en ville, grâce au système "Stop and Start", facturé sur notre version 300 euros. Côté confort, la 500C fait des progrès et se montre plus souple.La 500C conserve ses deux places arrière. Mais comme sur la berline, l'espace est compté, pour les passagers, au niveau des coudes et des genoux. L'arrivée de la capote en toile permet cependant de gagner un peu d'espace au niveau de la garde au toit. Toit replié, les remous d'air sont limités. Le conducteur regrettera toutefois qu'une fois décapotée, la visibilité arrière est quasi nulle. L'isolation phonique est bonne.Côté coffre, le volume est conservé mais la disparition du hayon complique sérieusement le chargement. A défaut de pouvoir être casés en largeur, les objets volumineux, type poussette, peuvent prendre place dans la longueur, puisque la 500C profite de série d'une banquette arrière rabattable en deux parties. Sous le tapis de coffre prend place une roue galette. 2 500 euros, c'est l'écart de prix entre la 500 berline et cette déclinaison découvrable. Peut-être un peu cher au regard de la cinématique "simpliste" du toit, mais dans la moyenne de la catégorie. Les tarifs débutent donc à 14 200 euros avec le 1,2 litre essence de 69 ch, 17 900 euros avec le 1,4 litre 100 ch et 16 000 euros avec le bloc diesel 75 ch.