Essai Abarth 500C

2010-06-28 156

Essai Abarth 500 C Le Scorpion a piqué un nouveau modèle de la gamme Fiat : la 500 C ! La glamour découvrable devient, sous les couleurs d’Abarth, une furieuse petite bombe de 140ch. Elle adopte les typiques boucliers proéminents, une double sorties d’échappement et profite d’exclusivités comme de nouvelles jantes, un becquet plus imposant et une carrosserie bi-ton, disponible avec la teinte historique du préparateur, le gris souris !  Pour affirmer son tempérament de petite sportive, la 500 C reçoit un pédalier alu et des sièges sport. Le volant 3 branches, agrémenté du Scorpion, cache une nouveauté : deux palettes. Elles actionnent l’inédite boite séquentielle « Abarth Competizione ». Pour ce qui est du toit, pas de révolution. Les deux boutons placés sur le pavillon permettent toujours de l'actionner. Comptez 25 secondes pour l’ouvrir.Au démarrage, déception. Le 1.4 Turbo essence de 140ch se fait trop discret. Une fois lancé, préférez tout de suite le mode « sport » qui offre plus de couple à bas régime. Les palettes tombent bien sous la main et rendent la conduite plus fun, malgré les quelques à coups aux passages des rapports. Enfin, la 500 C s’est montrée étonnamment confortable pour une sportive. De quoi séduire la gente féminine…Sportive ou non, la place est comptée pour les deux passagers installés sur la banquette. Et si la garde au toit est un peu plus importante sur cette version à capote, l’espace aux coudes et aux genoux est toujours aussi juste. Toit replié, la visibilité arrière est médiocre pour le conducteur, mais les passagers profitent du panorama à l’abri des remous d’air ! C’est agréable.Pas besoin de relever la capote pour ouvrir le coffre en mode découvrable, c’est automatique ! Une fois effacé, on découvre un hayon pas plus grand qu’une fente de boite aux lettres. Pas de quoi faciliter le chargement, dans un coffre déjà étriqué. Enfin, la modularité est limitée, malgré les dossiers des banquettes escamotables. En cas de crevaison, un kit est installé dans le coffre.Le tarif de la 500 C d’Abarth est fixé à 21.200 €. C’est cher, mais à ce prix là, Abarth lui adjoint la clim, le radar de recul, l’autoradio CD-MP3 ou le kit-mains libres. Mais attention le catalogue de personnalisations est riche et peut vite rendre la note encore plus salée. Comptez 950 € pour la peinture bi-ton, 100€ pour le liseré blanc. Même le filet anti-remous est une option à 200 €.