Essai Peugeot RCZ 2.0 HDI 163 ch 2011

2011-09-15 381

Peugeot, RCZ, 2.0 HDI 163ch, Quand Peugeot se lâche, ça donne ça : le RCZ. Ce coupé basé sur la plate-forme de la 308 fait tourner les têtes grâce à un design marquant : double bosselage et arches en aluminium au programme, pour un look qui rappelle l’Audi TT, mais un poil plus agressif. La gamme RCZ va de 156 à 200 ch en essence et a droit à une motorisation diesel de 163 ch, que nous essayons ici. La voiture étant basse, on monte moins à bord du RCZ qu’on y descend. On se retrouve dans une bonne position de conduite facilement, et on peut contempler la planche de bord entièrement revêtue de cuir, jusqu’aux contre-portes : une option à 3700 €. La qualité est au rendez-vous et on apprécie en plus certains détails comme cette horloge analogique, comme sur certaines voitures de prestige… Les bonnes surprises continuent sur la route avec un châssis remarquable. Le RCZ prend peu de roulis, motrice bien et s’avère globalement aussi efficace que dynamique. Le 2.0 HDi de 163 ch dont nous disposions n’est pas en reste, octroyant de bonnes relances même si sa sonorité paraît presque incongrue dans ce coupé sportif. Seul le confort ferme peut faire hésiter quelques dos sensibles. Les places arrière ? Oui, il y en a, officiellement deux. Mais y accéder est difficile, d’autant que les sièges ne coulissent pas automatiquement. Et si vous y arrivez, attention à la tête et aux genoux. Cette banquette servira plus souvent à poser vos sacs et emplettes du jour qu’à accueillir quelqu’un. Sur ce point, le RCZ ne fait guère mieux que son rival désigné, le TT. On retourne aux bons points avec le coffre, qui dépasse les 320 dm3, soit presque autant que la 308 berline. L’accessibilité est en plus très correcte, mais la hauteur maximale dans le coffre reste en revanche limitée. En tirant sur cette manette rouge, vous pouvez rabattre le dossier de la banquette arrière d’un seul bloc. Bien pour charger d’éventuels objets longs. Le RCZ, c’est d’abord quand on la découvre le plaisir des yeux. Mais ça ne s’arrête pas là : ça continue à l’intérieur avec un habitacle soigné. Sur la route avec un châssis remarquable privilégiant le plaisir de conduite. Pour le moteur, c’est plus mitigé : les performances sont là, mais pas l’esprit. Toujours est-il que ce RCZ diesel est le plus sobre de la gamme, et de loin…