Essai Peugeot RCZ 2.0 HDI 163 2012

2012-02-08 382

Peugeot, RCZ, 2.0 HDI 163,  Le Peugeot RCZ, c’est ce coupé qui rappelle l’Audi TT et fait au moins tourner les têtes autant que lui, si ce n’est plus, grâce à un design pour le moins marqué. En témoigne ce double bosselage façon Zagato, un carrossier italien prestigieux. Le RCZ a droit à 156 ch au minimum avec le 1.6 l THP, mais nous avons un peu plus ici avec le 2 litres HDI de 163 ch.   A l’intérieur, notre voiture ne dépare pas puisque nous avons droit a du cuir non seulement sur les sièges, mais en plus sur la planche de bord. Tout ceci est certes en option, mais du plus bel effet. L’horloge centrale est spécifique, de même que les compteurs façon carbone. Dommage, au milieu de tout ça, que certains détails dénotent, comme cette vis apparente à gauche du volant.   Animé par le HDI de 163 ch, le RCZ affiche des performances honnêtes, mais surtout de bonnes reprises, même en 6e, grâce à la souplesse du moteur. La commande de boîte est rapide et précise, le freinage excellent. La voiture peut passer très vite en courbe en gardant sa précision même sur route bosselée. Bref, c’est du haut niveau avec pour seul point faible le confort plutôt ferme.   Accéder aux places arrière relève presque de la prouesse à cause entre autres d’un plafond trop bas. Une fois assis, il n’y a pas de place pour les jambes, le dossier est trop vertical, et les deux passagers arrière ont la tête dans la lunette arrière malgré le double bosselage. Bref, considérez ces places arrière comme un espace de rangement, comme dans le TT, quoi…   Pour le coffre, c’est nettement mieux puisque la capacité atteint 359 dm3, largement suffisants pour deux passagers. L’ouverture est assez large, les formes régulières et le seuil de chargement relativement bas. Cette poignée permet même de déverrouiller les des places arrière, qui peuvent se rabattre d’un seul tenant pour accroître le volume de chargement.   Le RCZ est une voiture plaisir, autant celui des yeux que celui du conducteur. La motorisation diesel peut dès lors paraître incongrue, mais la discrétion relative et la souplesse du HDI lui donnent sa place sous le capot de ce coupé. Et comme avec le TT, la version diesel est la plus sobre et la seule à ne pas être « malussée ». Le plaisir, sans les désagréments.