Essai Hyundai i20 1.2 85ch 2012

2012-08-08 265

Hyundai, i20, 1.2 85ch,Située entre l’i10, la citadine, et l’I30, la compacte l’I20 a été présentée au Mondial de Paris 2008. En mars de cette année, son restylage est enfin officiel, il vient d’arriver en concession. On gagne un nouvel avant avec des LEDS en prime pour le haut de gamme, des légères retouches à l’arrière et des motorisations en plus, notamment ce 1.2 L essence passé à 85 ch, l’objet de notre essai.Ce restylage de mi-parcours est-il sensible à l’intérieur ? Clairement pas. Tout, ou presque, est repris de la version vendue depuis 2009, même le rétro-éclairage bleu. La console centrale désormais laquée de noir conserve son affichage déporté microscopique et les commandes s’enrichissent des essuies glaces et allumage des feux automatiques. Notez aussi l’arrivée d’un régulateur de vitesse. Principale attraction du restylage, le nouveau bloc ne démérite pas. Inauguré sur la Kia Rio, cousine germaine de l’i20, ce petit 1.2 L rempli parfaitement son rôle… pour peu qu’on sache accélérer. Sans start-stop, creux mais silencieux en bas de compte-tours, il devient vif et volontaire vers les 3.000 tr/min tout en restant peu bruyant. Il est parfaitement servi par une boite 5 manuelle très bien étagée. Véhicule intermédiaire, l’I20 doit pouvoir cinq personnes… et pas que des petits. Mission accomplie puisque, sur cette banquette assez confortable, un grand gabarit trouvera de la place pour ses genoux et sa tête. Sinon, rien de neuf par rapport à avant, c’est ni-mieux, ni-pire. L’accès à l’arrière est aussi bien pensé via des portières à large débattement. Avec un design de caisse très simple, l’I20 optimise son intérieur… et son coffre. Grand, pratique et très facile en chargement grâce à une large ouverture, il passe de 314 litres à plus de 1.000 litres une fois la banquette 2/3 1/3 rabattue. Seul bémol, le plancher, qui ne sera jamais plat même en basculant au maximum les assises et les dossiers. Ce restylage intermédiaire est légèrement décevant : il n’apporte rien à l’I20, à part au niveau moteur. La coréenne conserve ses avantages : sa sobriété esthétique dedans, son caractère passe-partout dehors et son efficacité à toute épreuve en ville. Peu gourmande, voyez 7L/100 km en ville. L’I20 est aussi peu chère à l’achat : en entrée de gamme, elle s’emporte à 12.750€, notre modèle, doté du pack Sensation est à 15.100€.    

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