Essai BMW Z4 28i 245 ch BVA8 Pure Design 2012

2012-06-14 111

 BMW, Z4, 28i 245 ch BVA8, Pure Design L'actuelle génération de BMW Z4 est la deuxième du nom. Il s'agit d'un roadster à toit rigide escamotable, comme son concurrent direct, le SLK. En plus agressif visuellement et avec un look terrible grâce à son capot interminable. A la fin 2011, le 6 cylindres du Z4 30i a été remplacé par un 4 cylindres suralimenté pour faire baisser les consommations, sans perdre en performances. Il faut se baisser pour s'installer car la voiture est très basse (moins de 1.30 m de haut). La position de conduite au ras du sol annonce le plaisir de conduite. La présentation est assez différente des autres BMW notamment au niveau des commandes de climatisation. Sur note voiture en finition Pure Design, le cuir sur la planche de bord avec ses surpiqûres contrastées est de série. En perdant 2 cylindres mais en gagnant un turbo, les performances sont très porches, voire meilleures grâce au couple plus important présent plus tôt. Là où on perd le plus, c'est en sonorité, spécialement lorsqu'on monte dans les tours. La partie châssis n'a pas changé et notre version chaussée de roues de 19 pouces s'est montrée particulièrement inconfortable à basse vitesse. Les places arrière, il n'y en a pas. Ça fait même partie de la définition d'un roadster : stricte deux place découvrable. A propos du toit, justement, il se manœuvre de façon entièrement automatisée et réclame une vingtaine de secondes pour passer de ouvert à fermé. La manœuvre ne peut s'effectuer qu’à l'arrêt. Détail amusant : les minuscules vitres arrière peuvent se descendre individuellement. Le coffre est à examiner en deux configurations : toit ouvert ou fermé. Dans le premier cas, il est réduit à 180 dm3, soit pas grand-chose, et moins que les 225 dm3 d'une SLK dans la même position. Toit fermé en revanche, la capacité monte à 310 dm3. Mais les formes tortueuses vous obligeront à choisir un sac souple plutôt qu'une valise pour partir en voyage. Le but premier du passage de 6 à 4 cylindres était de faire baisser les consommations : objectif atteint puisque l'ancien Z4 30i réclamait 8,3 l en moyenne, alors que notre Z4 28i se contente de 6.8 l. En CO2, on passe de 195 à 159 g/km. A noter pour finir que notre voiture était pourvue d'une boîte auto à 8 rapports. La boîte DKG à double embrayage est réservée aux Z4 35i…