Essai Peugeot 508 RXH 2012

2012-02-21 315

Peugeot, 508, RXH, Seulement un an après le lancement de la 508, Peugeot lance une version dénommée RXH, sorte de baroudeur surélevé basé sur le break uniquement. La 508 RXH n’est disponible qu’avec la motorisation Hybrid 4, la même qui équipe les 3008 ou Citroën DS5. La 508 RXH est reconnaissable à ses triples griffes à led à l’avant, ses passages de roues et ses sabots de protection chromés avant et arrière.   A l’intérieur, on retrouve la planche de bord de la 508 normale avec sa qualité de présentation remarquable. Sont présents l’affichage tête haute en série ou la fonction massage en option pour le conducteur. Les différences avec les 508 normales viennent du levier de vitesses, du sélecteur de mode de conduite spécifique aux Hybrid 4 et à la jauge de puissance qui remplace le compte-tours.   En véritable hybride, la 508 RXH peut rouler à l’électricité seule, mais ni vite ni longtemps. Après, le moteur diesel se rallume l’excellent stop&start maison. En conduite coulée, le moteur électrique gomme les temps morts dus à la boîte BMP6. Mais dès que le rythme s’accélère, les à-coups réapparaissent. Côté châssis, rien à dire : le compromis confort/comportement est excellent.   A l’arrière, la 508 accueille très bien les passagers latéraux grâce à une banquette confortable et des cotes d’habitabilité généreuses pour la catégorie. Seul un passager central sera moins bien installé, malgré un tunnel de servitude discret. Unique sur le segment, la climatisation 4 zones est en option à 500 €. Les passagers arrière sont les mieux placés pour profiter du toit panoramique.   Décidemment pléthorique en équipement, la 508 RXH propose également le hayon à ouverture électrique. Le coffre perd pas mal de contenance par rapport à celui des 508 breaks normales : moins 160 dm3 à cause des batteries logées sous le plancher. D’ailleurs, il n’y a plus de roue de secours. La banquette se rabat facilement grâce à ces tirettes et dégage un plancher plat.   Avec Citroën, Peugeot est à l’heure actuelle le seul constructeur à proposer un hybride diesel électricité. Le rapport performance consommation est excellent, même si on n’a pas l’impression d’avoir les 200 ch annoncés. Et puis les 45600 € demandés, moins 2000 € de bonus, paraissent élevés même si l’équipement est riche et que les concurrents les plus directs ne sont autres que les Audi Allroad.

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