Essai Ford S-Max 2.0 TDCi 140 Powershift Titanium 2012

2013-01-01 637

Chez Ford, il n’y a pas moins de 4 monospaces, dont deux grands : les S-Max et Galaxy. Ces deux modèles partagent les mêmes éléments techniques, mais si le Galaxy est un monospace classique, le S-Max se veut plus dynamique. Il est d’ailleurs plus bas de 10 cm et arbore une face avant plus agressive. Sa gamme de motorisation monte jusqu’à 240 ch, mais nous essayons ici un sage diesel de 140 ch.   A l’intérieur, la position de conduite rappelle celle des berlines : le volant est quasiment vertical, le conducteur pas trop haut, et les sièges offrent un bon maintien latéral. La planche de bord alterne des plastiques flatteurs sur sa partie supérieure et d’autres moins agréables. L’équipement comprend le régulateur de vitesse actif, le démarrage mains libres ou encore le détecteur d’angle mort.   Sur la route, le S-Max tient ses promesses : plus bas que le Galaxy, il prend moins de roulis d’autant que les suspensions sont réglées différemment, sans altérer le confort, et se montre dans l’ensemble agréable à conduire. Notre version utilise un diesel de 140 ch pas vraiment sportif mais suffisant. Il est associé à une boîte double embrayage appelée Powershift chez Ford, rapide et douce.   A l’arrière, on trouve trois sièges individuels coulissants, comme dans un vrai monospace. L’espace aux jambes et aux têtes est généreux avec les sièges reculés à fond. En largeur, il suffit de décaler légèrement le siège central pour éviter la promiscuité. Le toit vitré panoramique en option participe à la sensation d’espace mais est en option à 600 €. Les stores latéraux sont également optionnels.   Le S-Max est livré de série avec 5 places, et il faut débourser 890 € de plus pour obtenir 7 places. Ces sièges de 3e rang sont des strapontins, et même en avançant les sièges de rang deux. En plus, la manipulation en deux fois n’est pas des plus pratiques. Le coffre passe de 234 dm3 en 7 places à plus de 800 dm3 en 5 places, et les sièges du milieu peuvent également se rabattre.   La démarche est originale : proposer un monospace dynamique en plus d’un classique. Toujours est-il que cela fonctionne puisqu’il se vend beaucoup plus de S-Max que de Galaxy. Ce S-Max est bel et bien l’un des monospaces les plus agréables à conduire. Pour ceux qui voudraient plus de puissance, il existe avec des moteurs essence turbo de 203 et 240, avec l’excellente boîte Powershift en plus.