Essai Ford Ka 1.2 69 ch Titanium Plus 2012

2012-11-27 102

Ford, Ka, 1.2 69 ch, Titanium Plus Chez Ford, la mini-citadine s’appelle Ka. Elle partage ses dessous techniques avec la Fiat 500, et concurrence la Twingo, les C1/107/Aygo ou la nouvelle Opel Adam. Le Ka est disponible en version d’entrée de gamme à partir de 9900 €. Elle existe uniquement en 3 portes, en essence ou diesel, avec un seul bloc proposé dans chaque cas. Nous essayons la version essence en finition Titanium Plus. Le conducteur bénéficie d’un volant réglable en hauteur, mais pas en profondeur. Sur notre voiture, la sellerie et la planche de bord évitent le noir et rendent l’habitacle plus chaleureux. Les plastiques sont tous durs, mais pas un seul modèle du segment ne fait autrement. Il n’empêche, l’assemblage aurait pu être plus soigné. Les touches de l’autoradio sont ridiculement petites et peu pratiques. Au volant, notre Ka nous a déçus, même en ville, par le manque de tonus de son petit moteur. Ce dernier s’avère creux à bas régime et, comme il doit composer avec une boîte longue pour gagner en CO2, il est à la peine pour les relances. Seule solution : grimper dans les tours. En sacrifiant la consommation. Cherchez l’erreur. Dommage, car le châssis profite d’un bon compromis confort/tenue de route. L’accès aux places arrière est plutôt facile pour la catégorie grâce à une grande ouverture de porte, un pavillon assez haut et des sièges qui s’avancent bien. La banquette ne peut accueillir que deux personnes, étroitesse oblige. Mais il ne faut pas être grand : les genoux et la tête rencontrent vite quelques obstacles. Les vitres arrière sont fixes, mais on trouve deux aumônières au dos des sièges avant. Pendant quelques années, il fallait la clé pour ouvrir le coffre. Ford a depuis rajouté un bouton au centre du hayon qui permet de s’en passer. Le volume atteint les 224 dm3, un chiffre très correct pour la catégorie, surtout comparé à la Fiat 500 et ses 185 dm3, ou bien aux 139 dm3 du triptyque C1/107/Aygo. La banquette arrière se rabat en 2/3-1/3, mais pas de plancher plat au programme. Cette petite Ka est certes moins sexy que sa cousine technique la Fiat 500, mais elle est en contrepartie moins chère et sensiblement plus confortable. On aurait même pu parler d’agrément de conduite sans ce couple moteur boîte peu convaincant. Pour une fois sur une petite citadine, on préférera la version diesel, certes plus chère mais plus agréable en termes de relances et plus sobre.