Municipales : Caselli en campagne pour « Marseille rassemblée »

2013-05-14 145

Bien difficile de trouver les éléments qui vont permettre aux citoyens de différencier les candidats socialistes à la primaire pour les Municipales à Marseille. La campagne à-t-elle franchi une étape lundi soir ou bien a –t-on assister à l’un de ses multiples tour de chauffe avant le l’épreuve de chronométrage ?
Lundi soir, donc, Eugène Caselli tenait son premier meeting se campagne au Palais des congrès, dans cette même salle où Patrick Mennucci avait lancer la sienne il ya peu. Et puisqu’il nous faut bien faire avec ce qu’on a pour départager les « candidats à la candidature », disons que le président de MPM a pris un petit avantage sur le député-maire des 1-7 sur la fréquentation. Sans rentrer dans la fameuse polémique « selon la police ou les organisateurs », le meeting de lundi soir a fait salle comble et un peu plus, ce qui n’était pas tout à fait le cas pour celui de Patrick Mennucci.
Il faut dire que l’équipe de campagne d’Eugène caselli avait activé tous les réseaux, faisant cohabiter des militants CGT de Fralib avec les municipaux de F.O, les représentants des grandes familles du PS (Masse, Weygand, Andrieux…) avec le ban et l’arrière ban du vigourisme. Normal d’ailleurs puisque Pierre Bonneric, l’ancien directeur de campagne de Robert Paul Vigouroux reprend du service aux côté d’Eugène Caselli.
Et même au delà, puisque le Modem est là aussi, représenté par Christophe Madrolle ou jean Luc Benhamias.
Sans doute un aperçu du slogan choisi par Eugène Caselli et ses amis : « Marseille rassemblée »
Durant tout le meeting, le candidat va décliner les quatre axes de son programme pour une ville « rassemblée, apaisée, gouvernée et pilotée ».
Sans aucun doute, l’exercice avait surtout pour but de gagner sa crédibilité de candidat, lui qui n’a jamais été élu que dans des scrutins de liste, et même s’il donne l’impression de regarder les Marseillais dans les yeux, le regard a bien du mal a passer au dessus de la ligne rose des primaires.
Ses adversaires, il les appellent par leur prénom, l’un après l’autre dans son discours : « je les salue et je leur dit nous devons débattre avec intelligence mais sans perdre de vue l’intérêt supérieur de la gauche. Nous devons confronter nos projets, assumer nos différences mais montrer aussi que nous savons jouer collectif sans agressivité ».
Ce n’est d’ailleurs pas le genre de la maison. Agressif, Eugène Caselli ne le sera ni contre la droite qu’il évoque plus qu’il ne la cite ni avec ses partenaires. Tout au plus lâchera-t-il cette petite phrase : « je préfère un maire dont la voix parte à un maire qui parle fort… »
Resté sur la ligne fixée, Eugène Caselli finira son discours par un vibrant appel au rassemblement : « je suis venu vous dire que je tends la main à tous les candidats de progrès et je leur ouvre les bras. Le temps est venu de s’unir (…) et nous gagnerons parce que nous sommes « Marseille rassemblée »…
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