Djamel Bensalah est un cas d'école. Enfant des banlieues, d'origine maghrébine, il est arrivé au cinéma un peu par hasard, mais avec l'idée de ne jamais le lâcher.
De prime abord, il donne le sentiment d'être l'un des nouveaux princes de la comédie Made in France. Avant que l'on ne s'aperçoive que ses films sont beaucoup plus divers que cela, que certains d'entre eux font preuve d'une vraie prise de risques. Le cinéaste a choisi de montrer Il était une fois dans l'Oued, fable assez fine qui met en scène le parcours d'un Français désirant émigrer en Algérie par amour pour les us et coutumes du pays.
Ceux qui se souvenaient que le cinéaste était également le scénariste et le producteur de Neuilly sa mère en ont conclu à bon droit que celui-ci aimait à s'interroger sur les forces et les faiblesses du sentiment d'appartenance à une culture. Distillant au passage un rire intelligent.