Un projet de décret relatif à la gestion de la qualité des baignades artificielles prévoit d’imposer le renouvellement de la totalité du volume de la zone de baignades en moins de douze heures au moins pendant la période d'ouverture au public par un apport permanent d'eau neuve. Les baignades maritimes dont l'alimentation dépend des marées ne pourront pas respecter cette prescription, en raison de l'éloignement de la ressource en eau à marée basse.
Marie-Hélène Des Esgaulx (Gironde) dénonce une disposition qui condamne purement et simplement les baignades artificielles maritimes, et réclame l’instauration d’un objectif de résultat plutôt qu’une exigence en termes de moyens.