Le 21 décembre 1997, le cadavre d’une jeune femme de 21 ans est retrouvé sur un terrain vague de Perpignan. La victime, Moktaria Chaïb, est affreusement mutilée.
Le 16 juin 1998, un deuxième corps est découvert. Il s’agit de Marie-Hélène Gonzales. Elle a 22 ans.
Le spectre d’un tueur en série plane sur la citée catalane car la police judiciaire fait le rapprochement avec une ancienne disparition, en septembre 1995 : celle de Tatiana Andujar, 18 ans, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Une disparition inquiétante, deux victimes assassinées sauvagement dans le même quartier de la gare de Perpignan.
Les meurtres sont tous violents, les corps de Moktaria et Marie-Hélène ont tous les deux subi des mutilations atroces jusqu’au prélèvement des organes génitaux. Toutes les victimes sont jeunes, belles, minces et brunes aux cheveux longs.
Les policiers de Perpignan mènent une enquête minutieuse et dressent la liste tous les délinquants sexuels de la région. Plusieurs suspects sont arrêtés : un médecin péruvien connu des services de police, condamné par le passé pour exercice illégal de la médecine ; puis un homme d’origine espagnole, personnage effrayant et illuminé. Il a été surpris en pleine nuit alors qu’il était en train de découper le corps de l’homme qui l’hébergeait. Durant son interrogatoire, les policiers découvrent qu’il était à Perpignan aux moments des meurtres de Moktaria et Marie-Hélène.
Mais à ce jour, les enquêtes sont dans l’impasse. Malgré les ressemblances des victimes, des modes opératoires, du quartier de disparition, les policiers ont épuisé toutes les pistes. Tueurs en série ou coïncidence d’une série de meurtres ?
Retour sur une enquête riche en rebondissements qui, quinze ans après les faits, peut encore aboutir.