Munis de combinaisons et de masques blancs, une trentaine de membres de la CFDT Transports-Environnement ont effectué une opération de sensibilisation auprès des usagers du métro parisien, mercredi matin à Chatelet-les-Halles. Objectif: dénoncer la mauvaise qualité de l'air dans les transports souterrains, liée notamment au système de freinage des rames et au système de ventilation. Les syndicalistes déplorent des risques pour la santé des usagers et des salariés qui travaillent dans ces souterrains. Pour ces derniers, le seuil quotidien à ne pas dépasser n'est pas de 50 microgrammes de particules fines par mètre cube d'air, comme le recommande l'Union Européenne pour les usagers, mais de 5000, comme prévu par le Code du Travail. Et des relevés effectués par RATP indiquent que ce seuil de 50 microgrammes est régulièrement dépassé pour avoisiner les 100, voire les 200 microgrammes.
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