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Brice Hortefeux : "[Réforme du marché du travail] Il y a des aspects positifs : davantage de flexibilité, ce qui est indispensable"

2013-03-06 747

L'invité politique

Le 6 mars 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique,

Brice Hortefeux, vice-président de l’UMP et député européen

Invité de Gilles Leclerc et Anne-Laure Jumet

Extraits

A propos de la réforme du marché du travail :

« On ne peut pas rester les bras ballants. (…) Il faut agir. (…) Il y a des aspects positifs : davantage de flexibilité, ce qui est indispensable, et en même temps, (…) le fait que le parcours d’emploi soit davantage sécurisé. (…) Je note que la CGT et FO ne se sont absolument pas associées à cette démarche. (…) Il y a quand même des pans entiers essentiels qui ne sont pas abordés : la simplification du code du marché du travail, (…) le problème de la baisse des charges, (…) la durée du travail. (…) L’opposition est indispensable, (…) elle doit être critique (…) : là, (…) il y a des petites avancées, mais de grandes lacunes. »

A propos de Nicolas Sarkozy :

« Il tient très exactement les engagements qu’il avait pris, (…) à savoir de ne pas intervenir dans la vie politique quotidienne nationale. (…) Ca ne signifie pas qu’il est hors-sol, qu’il n’est pas attentif à ce qui se passe dans la société. (…) Pour lui comme pour chacun, la politique est une question d’alchimie entre l’envie, le devoir, et les circonstances. (…) A mon avis, aucune des trois [conditions] n’est remplie aujourd’hui. (…) L’élection présidentielle est dans quatre ans, (…) respectons un peu le calendrier.»

A propos des nouvelles élections pour la présidence de l’UMP :

« Nous avons besoin d’une opposition qui soit déterminée, combattive, imaginative, critique. (…) Il y a un engagement qui a été pris entre Jean-François Copé et François Fillon, et cet engagement ne peut pas être balayé d’un revers de main, mais en même temps, je sens chez les militants (…) le souhait d’apaisement et que l’on se consacre davantage à combattre le gouvernement quand c’est nécessaire, plutôt que de se préoccuper de notre nombril. »