L'invité politique
Le 5 mars à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique,
Benoist Apparu, député UMP de la Marne
Invité de Michaël Szames et d’Anne-Laure Jumet
Extraits
A propos du projet de loi de sécurisation de l’emploi :
« Ce texte (…) n’est pas l’alpha et l’oméga d’une politique visant à résoudre la crise du chômage en France parce qu’il est trop faible, je le trouve trop timide. (…) Mais c’est un pas qui n’est pas inintéressant donc je le voterai très probablement. (…) Ce n’est pas un test social parce qu’il y aura deux syndicats sur les cinq qui appellent à manifestation donc j’imagine qu’il n’y aura pas grand monde dans la rue. Cela montre simplement que sur le fond, il reste encore des désaccords très lourds au sein de la gauche. (…) Une bonne partie des parlementaires du groupe UMP va voter ce texte.»
A propos de François Hollande et de sa politique sur l’emploi :
« Il était temps que François Hollande se renie un peu. (…) Sur l’emploi, on assiste à un phénomène absolument extraordinaire. (…) L’accord compétitivité-emploi, c’est exactement ce que proposait Nicolas Sarkozy. (…) Ils prennent un chemin qui n’est pas totalement inintéressant. (…) François Hollande est en train de nous réécrire complètement l’histoire, à l’inverse complet de tout son programme électoral, (…) malheureusement il ne va pas assez loin, ça ne va pas assez vite.»
A propos de Jean-Marc Ayrault (« Tout ne se fera pas d’en haut ») :
« C’est un constat d’impuissance de la part de l’Etat. (…) Quand j’entends aujourd’hui quatre ministres du gouvernement se taper dessus par chaines interposées pour savoir si oui ou non, il faut taxer le gasoil, ça devient totalement surréaliste. (…) Ils sont irresponsables, ils ne sont pas au niveau. (…) Jean-Marc Ayrault ferait mieux (…) de tenir ses troupes et d’appeler à la mobilisation générale de ses ministres pour qu’ils se taisent. »
A propos du tour de France de François Fillon :
« Ca me paraît normal que lorsque quelqu’un a des ambitions légitimes, il les exprime. (…) Il n’y a rien de choquant. »
A propos des nouvelles élections pour la présidence de l’UMP :
« Je considère qu’une élection reste la bienvenue. »
A propos des primaires à Paris :
« A partir du moment où tous les protagonistes sont d’accord pour faire des primaires, faisons des primaires ! (…) C’est une façon saine, démocratique de désigner le candidat qui représentera nos couleurs. »
A propos de l’impopularité de François Hollande :
« Sa campagne électorale est une arnaque. (…) Les Français n’acceptent plus ces supercheries intellectuelles. (…) Je ne crois pas que ça génère des vases communicants pour Nicolas Sarkozy. »