Monsieur le ministre,
Vous venez d’évoquer l'allongement de deux semaines de l'année scolaire, afin d'offrir aux élèves les conditions les plus propices aux apprentissages.
Cette perspective s'inscrit dans continuité de la réforme globale que vous portez.
Avec la semaine de 5 jours, les élèves français bénéficieront d'un nombre de journées de cours comparables à leurs camarades européens et d'un rythme de travail adapté aux standards reconnus par tous les spécialistes de l'enfance.
Permettez-moi de vous dire le soutien déterminé des écologistes à cet objectif.
Le changement, c'est toujours perturbant. Le changement, c'est toujours difficile à mettre en œuvre. Mais le changement, c'est maintenant… et ce n'est pas nous qui allons-nous en plaindre.
Parce que c'est de l'intérêt des élèves qu'il s'agit… alors que tous les indicateurs pointent à la fois un creusement des inégalités scolaires et un décrochage de notre enseignement par rapport aux autres pays européens.
Le statu quo n'est pas, dans un tel contexte, une option.
Mais aussi parce que ce changement de calendrier permet l’évolution des pratiques pédagogiques et s’accompagne de moyens nouveaux, …. notamment en matière de personnels et via le fonds d’accompagnement. Si nous plaidons pour la pérennisation de ce fonds – et surtout pour une péréquation pour réduire les inégalités entre territoires - n'oublions pas que c’est la première fois que l'Etat cofinancera le périscolaire.
Alors, Monsieur le Ministre, laissons les polémistes polémiquer, laissons la droite qui a cassé l'école hier tenter de se refaire aujourd´hui une santé politique en instrumentalisant les craintes qui s'expriment, et venons-en au fond :
Pouvez-vous nous préciser comment et selon quel calendrier vous entendez mener la concertation pour aboutir enfin à une remise à plat d´un calendrier global de l'année scolaire qui n'est pas plus adapté à la vie des familles qu'à l'intérêt des enfants ?