Al Qarra - Suite aux nombreux que connaît l’Egypte ces dernière semaines, les Etats-Unis n’ont pas hésité à exprimer leur inquiétude. Partout en Egypte les manifestations se succèdent pour protester que contre le gouvernement ou même réclamer le départ du président Mohamed Morsi. La semaine dernière des échauffourées entre la police et les manifestants ont fait une victime et 216 blessés.
Michael Posner, Secrétaire d’état pour les droits la démocratie et le travail : "Il y a des rapports crédibles sur le fait que la police et les forces de sécurité ont utilisé la force de manière excessive. Nous avons entendu parler de cas en Egypte où la police a fait usage de la torture ou d’autres formes de traitement cruels pour les prisonniers. Il y aurait aussi des cas de décès en captivité. Bien que des enquêtes soient en cours, beaucoup de procédures n’arrivent pas à leur terme. Cela contribue à créer un état d’impunité et un manque de prise en compte de ces actions."
Mais les protestations ne visent pas que les dirigeants au pouvoir. Deux fatwas ont récemment été émises appelant au meurtre de deux leaders de l’opposition égyptienne. Des pratiques qui révèlent une scission au sein de la société égyptienne.
Michael Posner, Secrétaire d’état pour les droits la démocratie et le travail : "La violence est une manifestation de la polarisation croissante de la société. A l’avenir, il y a un besoin de construire un sentiment de confiance parmi les égyptiens avec des points de vue différents et une confiance accrue dans les institutions de leur démocratie."
Elu en juin dernier pour un mandat de 4 ans Mohamed Morsi ne compte pas quitter son poste. Le président égyptien a malgré les protestations plusieurs fois refusé toute idée d’organisation d’une présidentielle avancée.