Dès son arrivée à Tunis, dimanche 10 février 2013, Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche, est allé présenter ses condoléances à la veuve de Chokri Belaïd l'opposant aux islamistes assassiné mercredi. L'eurodéputé s'est ensuite rendu au cimetière du Jellaz pour rendre hommage au défunt. «Lorsque l'on assassine l'un des nôtres on sait très bien qu'il s'agit de faire peur. Je vous garantis que nous ne cèderons pas», a-t-il lancé, solennel, après avoir déposé une gerbe de fleurs rouge sur la tombe. «Ce n'est pas une révolution tunisienne ou arabe. C'est un printemps méditerranéen qui va continuer partout, en Grèce, au Portugal et en Espagne. C'est le même processus», a-t-il ensuite clamé.
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