Intervention au congrès du SECIF 7 février 2013

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Lors de son congrès à Marseille en avril 2012, la FCE CFDT a réaffirmé qu’elle militait pour la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique à hauteur de la production d’électricité nécessaire de base, soit 60 %.

Elle a aussi indiqué sa volonté de voir se rééquilibrer le mix énergétique et le développement de l’énergie bas carbone, qui limite l’empreinte écologique, nécessite de favoriser l’efficacité énergétique et des sources d’énergies propres et renouvelables.

Pour atteindre ces objectifs, tant dans l'industrie que dans le reste de l'activité du pays, la FCE CFDT s’est engagé à apporter son soutien à la mise en œuvre de plans généralisés pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire l'ensemble des consommations.

C’est ainsi que notre fédération a indiqué qu’un nouveau modèle de développement économique nécessiterait d’approfondir notre réflexion sur les économies d’énergie,

Tous ces engagements du projet d’orientation de la FCE CFDT, le SECIF les a soutenus.
Ils ont obtenu une approbation des syndicats avec près de 80% des mandats (79.8% exactement).

Aujourd’hui, certains dans cette salle regretteront sans doute, à juste titre, que la proposition d’amendement de la section Sanofi R&D pointe avec trop d'insistance le nucléaire.
Force est toutefois de constater que dans sa volonté de réfléchir à d'autres énergie et à réduire nos consommations, cette proposition d’amendement s’inscrit pleinement dans notre engagement au sein de notre fédération.

C’est pour ces raisons que le conseil syndical vous invite aujourd’hui à soutenir et à voter favorablement à l’amendement déposé par la section Sanofi R&D.