La raffinerie d'Amuay, située dans le nord-ouest du Venezuela, était toujours en flamme ce lundi, 40 heures après l'énorme explosion qui a coûté la vie à 41 personnes. Lundi, 31 personnes étaient toujours hospitalisées et d'immenses flammes étaient toujours visibles à plusieurs kilomètres du lieu de la catastrophe. Le vice-président vénézuélien, Elias Jaua, a néanmoins déclaré que le sinistre est à présent "limité à deux réservoirs de brut" sur un site qui en compte neuf.
La catastrophe a été provoquée par une fuite de gaz survenue dans la nuit de vendredi à samedi dans la zone de stockage, suivie d'une explosion. Le président Hugo Chavez, qui a décrété un deuil national de trois jours, a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les causes de cette fuite. La distribution intérieure de carburant ne devrait pas être affectée, selon le ministre du pétrole Rafael Ramirez. Un économiste spécialisé dans les questions pétrolières, Rafael Quiroz, a pour sa part exclu que les exportations, notamment vers les Etats-Unis, soient touchées. Membre fondateur de l'OPEP, le pays possède les plus grandes réserves pétrolières au monde, devant l'Arabie saoudite.
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