Dans les rues de Damas, la pita, cette galette de pain omniprésente dans la cuisine syrienne, se fait de plus en plus rare. En ces temps de conflit interne, les Damascènes doivent parfois patienter plusieurs heures devant les boulangeries avant de pouvoir faire leurs achats.
"Nous disposons d'assez de matière première", assure pourtant Hasan Makhlouf, directeur du bureau de l'alimentation syrien, avant de préciser : "Mais trop de boulangeries ont fermé. D'où les difficultés croissantes."