Présenté par Jean-Baptiste DAOULAS.
A l’approche de la coupe du monde de Football 2010, le gouvernement Fillon fait voter au pas de charge une loi de libéralisation des jeux d’argent en ligne. outre les paris sportifs, le poker est également
concerné.
Le monopole théorique de la Française des Jeux et du PMU sur internet prend fin. Désormais, des opérateurs privés peuvent entrer sur le marché à condition d’obtenir l’agrément de la toute nouvelle
autorité de régulation des Jeux en ligne (ARJEL).
A l’époque, la majorité UMP et le gouvernement jugent l’adoption d’une loi indispensable pour lutter contre la fraude et l’addiction, mais l’opposition socialiste et communiste craint un développement
massif de l’addiction et dénonce une loi mal ficelée.
a l’arrivée, la loi satisfait peu les joueurs chevronnés et les opérateurs. rien ne permet d’affirmer que l’addiction est en recul ou, à défaut, mieux prise en charge. Quant à la lutte contre la fraude, si elle est menée efficacement par l’ARJEL sur les sites français, elle reste cantonnée à nos frontières…
Diffusion : Jeudi à 21h30.
Une production LCP-Assemblée nationale.