Les services du Samu Social rencontrent de plus en plus de difficultés à répondre aux demandes d’hébergements d’urgence. En cause, l’incohérence de la réglementation actuelle, adoptée dans un contexte tendu d’occupations illégales à Paris, et l’insuffisance du nombre de places disponibles.
Pour Elisabeth Lamure(Rhône),le droit au logement opposable, en créant une confusion entre hébergement et logement, a pour conséquence de maintenir dans les centres d’hébergement d’urgence des personnes pour de longues durées, aux dépens d’autres à la rue. Cette confusion s’étendant aussi aux normes de réhabilitation et de construction des centres, la sénatrice souhaite savoir quelles mesures seront prises dans le plan de lutte contre l’exclusion pour reformer cette réglementation qui a atteint ses limites.