En France, l’hébergement d’urgence est une compétence régalienne. Pourtant, révèle Catherine Procaccia (Val-de-Marne), d’après la Direction générale de la cohésion sociale, plus d’un tiers des dépenses en la matière sont prises en charge par les collectivités. Celles-ci, qui prennent déjà à leur charge l’aide sociale et la gratuité des cantines ne peuvent assumer le nombre croissant de SDF. Comment l’État compte-t-il empêcher que l’hébergement d’urgence ne fasse exploser leurs budgets ?
Enfin, la sénatrice revient sur la situation des campements de SDF en Ile-de-France, vivants dans des conditions d’hygiène déplorables et dans la plus grande misère sociale. Le sénateur Christian Cambon avait, l’an passé réussi à inclure les personnes concernées dans les hôpitaux de Saint-Maurice, mais c’est le devoir de l’Etat que de prendre en charge l’hébergement d’urgence, rappelle la sénatrice, et ce, en concertation avec les élus.