Jeudi soir nous apprenons via les réseaux sociaux que 80 maliens errent dans les rues de Montreuil. Les appels à la solidarité circulent sur la toile et pour les journalistes que nous sommes le terrain : ça n’a pas de prix. Arrivées à 23h au métro Robespierre où certains de ces maliens espèrent dormir, ma partenaire N’fanteh Minteh et moi-même sortons nos armes : micro et caméra. Nous espérons pouvoir comprendre ce qui leur arrive, mais très vite les évènements s’enchaînent, la police est annoncée, et les maliens déguerpissent. Nous les suivons dans leur périple.