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A 40 ans, Jean Yves RUPERT a derrière lui plus de 30 ans de carrière. A peine sorti du berceau, à la maternelle, la comédie s’impose à lui. Bien loin de se montrer attentionné aux choses des études, il s’amusait à faire ses petits camarades de classe aux travers de petits sketches de sa composition. Rien d’étonnant à ce qu’alors il n’avait que 10 ans, il partageait déjà la scène avec des adultes, et ce, avec une assurance remarquable…
A 14 ans, il décide de faire de la comédie sa profession. Sa rencontre au milieu des années quatre-vingt avec Jocelyn REGINA détermine la suite de sa carrière. Jean-yves RUPERT va trouver en Jocelyn REGINA un dramaturge prolifique qui va saisir l’unicité de son talent et lui permettre d’exprimer sans retenue ses multiples qualités pour le rire. Ces deux-là vont créer un groupe de sketches qui, à partir de 1987 va crever l’écran. Lancé sur toutes les scènes Martiniquaise, Jean-Yves va prendre son envol. Et partout, c’est le même succès. Le public martiniquais découvre un gamin avec une présence scénique extraordinaire; une capacité d’improvisation hors du commun ; un comédien ; un comique avec une palette de mimiques les unes autant désopilantes que les autres ; et tout cela accompagné par des attitudes gestuelles incapables de laisser indifférent.
Dès lors, Jean-Yves est incontournable en matière de rire. Au début des années 90, il est fait appel à lui afin qu’il participe à des festivals de rire en Guadeloupe, en Guyane et en Métropole. Et à chaque fois, c’est le même succès. Jean-Yves étonne, surprend… Rapidement, pour la communauté antillo-guyanaise, JEAN-YVES RUPERT EST LE COMIQUE.
Remarqué et remarquable, c’est le centre dramatique régional de la Martinique qui fait appel à lui. Le théâtre est moribond dans l’île. Le public boude les spectacles proposés. Jocelyn REGINA lui propose un rôle sur mesure dans la pièce « le dorlis de ces dames ». Jean –Yves explose le rôle. Le public est aux anges. Les salles ne se dévident plus. Le théâtre populaire martiniquais a trouvé un catalyseur :
JEAN-YVES RUPERT.
Des hommes d’affaires viennent à lui. Il faut garder une trace de ses performances. La pièce est filmée et vendue en cassette vidéo.
Tout s’emballe… la télévision s’empare de son image. Les sociétés se l’arrachent pour en faire leur icône. Une y parviendra. C’est une société spécialisée dans les boissons gazeuses. Elle lui propose d’être l’acteur principale de la série télévisée comique : Bankoulélé.
Les audiences explosent ; la médiamétrie s’affole.
JEAN-YVES RUPERT EST LE COMIQUE. Avec Jocelyn, il sort des casettes vidéo de l’émission par milliers. Entre affiches publicitaires 4X3, les tournées, les spectacles, Jean-Yves avec Jocelyn à l’écriture se lance dans la musique. Il chante. La communauté antillo-guyanaise et même au-delà se régale. Il sort plusieurs tubes mais il en est un qui prend en otage les radios de l’île ; c’est « mété twel an lè pwel ».
Dans cette chanson où Jean-Yves invite les jeunes filles martiniquaises atteintes par la mode qui consiste à montrer le maximum de leur anatomie sous leurs habits, à recouvrir d’un peu de toile leurs poils, le rire se mélange à la morale et à l’ambiance chaude d’une musique festive.
« Un major antillais » va prendre Jean-Yves sous sa coupe. En 98, Jean-Yves s’installe à Paris.JP Show va le faire tourner et le produira plus d’une quinzaine de fois en cassettes vidéo ou en DVD. En 2005, il rentre en Martinique. Aussitôt, Jocelyn lui écrit un one man show qu’il propose au public, à son public qui l’attendait.
Succès immédiat… Plus de 9000 personnes viennent l’applaudir et le consacrer.
JEAN-YVES RUPERT EST LE COMIQUE.
En août 2006, il produit avec l’aide de son copain de toujours Jocelyn son ONE MAN SHOW EN DVD…
