Les suppléants des IME n’ont aucune possibilité d’être titularisés, aucune possibilité d’avancement ou d’augmentation de salaire. « 1 100 euros mensuels après dix ans d’activité pour une institutrice », s’indigne Jean-Claude Carle (Haute-Savoie). Relevant le courage dont font preuves ces titulaires qui travaillent auprès d’un public difficile, le sénateur réclame une amélioration de leurs conditions matérielles et un rapprochement de leur statut avec celui des enseignants.
Le projet de loi de programmation sur l’école pourrait être une occasion à saisir, rappelle Jean-Claude Carle.