Je t’aime...
Comment puis-je définir cet emblème,
Cette chose si vraie, cette chose si belle,
Qui dans mon coeur n’est qu’un “je t’aime”,
Allant, venant, en ritournelle ?
Tendre, moqueur, cruel et doux,
Cupidon, véritable maître d’amour,
S’amuse à hanter nuit et jour,
Tous ceux qui s’aiment comme des fous.
Je suis l’une des proies de ce dieu si terrible,
De ce dieu qui, je crois, se plait à voir souffrir.
Et c’est bien malgré moi, que je deviens la cible
De ce poison violent qui peut me faire mourir.
Mourir d’amour, mourir d’embrasser,
Ne plus sentir rien que ta force d’aimer,
Que la douceur de tes caresses, de tes baisers,
De nos étreintes fougueuses et passionnées.
Se dire et se redire, je t’aime à la folie.
Sentir monter en nous cette fièvre brûlante,
Avoir la certitude que c’est pour notre vie,
Que nos deux coeurs ne seront plus en vente!
Ne seront plus en vente ? Mais faut-il croire
A l’amour éternel, à l’amour infini?
Devrons-nous perdre un jour tout ce qu’il y a d’espoir,
Et apprendre d’un coup, que pour nous, c’est fini ?
Pourquoi me poser tant de questions!
Je t’aime et puis voilà, je t’aime sans façon.
Je t’aime avec sagesse et avec passion,
Je t’aime, oui, je t’aime avec dévotion.
Offrir mon amour, offrir toute ma vie,
Dévouer ma passion, dévouer ma folie.
Pour toi, pour te garder, pour t’avoir bien à moi,
Et pour trouver toujours, le bonheur et la joie.
