Entre 2010 et 2012, le droit helvétique s’est aligné sur la règle en vigueur au sein de l’Union européenne : les prestations de chômage des frontaliers sont désormais à la charge de leur pays de résidence, c’est-à-dire de la France. La Suisse, pays employeur, doit toutefois rembourser à la France les prestations des 3 à 5 premiers mois de l’indemnisation.
Dans le contexte de gestion rigoureuse des deniers publics tant prôné par la gauche, Jean-Claude Carle (Haute-Savoie) s’étonne donc de ne pas avoir vu le Gouvernement effectuer les démarches nécessaires pour obtenir ce remboursement.