Résumé :
Une captation de Jean-Marc BIRRAUX - 74 mn
Une chorégraphie de Jean-Claude Gallotta, sur une musique et des paroles de Serge Gainsbourg, réorchestrées et interprétées par Alain Bashung.
Une danse, violente et bourrée d'amour, douloureuse parfois, sex-symboliquement pas très correcte, et qui marche au seul carburant qui vaille : le désir ; des mots, de Gainsbourg, joueurs, virtuoses, érotisés, voire lubriques, dont chaque syllabe pénètre délicieusement oreilles et sens ; une musique originelle augmentée de clavecins, congas, guitares, trompette, violons et violoncelles, nourrie de Ravel comme de Steve Reich, des Doors comme de Debussy ; une voix, enfin, celle de Bashung, chaude, profonde, poignante, voire déchirante, si présente.