Souvent à la fin des colonies sont organisés des feux de camp. Ils sont agréables pour se chauffer. Ils procurent gaieté, joie, décontraction, bien-être intérieur... mais aussi une certaine effervescence voire excitation à cause de la chaleur . Beaucoup d'aspirations contemporaines concernant le réveil ressemblent de plus en plus à celles de ces gamins attroupés autour d'un feu de camp: « chauffons-nous, réjouissons-nous, éclairons-nous, excitons-nous »... Cependant ce qui est bon pour une colonie l'est-il pour l'église ? Dieu n'a-t-il pas autre chose à coeur quand il est dit qu'il veut faire de ses serviteurs des flammes de feu? Pasteur Franck Lefillatre