LES POILS DE LA NARINE (parodie du "bal de la marine") de François Deguelt

2012-09-14 916

une version bien personnelle et humoristique de cette sympathique chanson de François Deguelt, dont j'ai quelque peu transformé les paroles pour en faire une parodie.( j'espère qu'il ne m'en voudra pas s'il voit et écoute cette version). Le "bal de la marine" est devenu "les poils de la narine"; le texte n'est pas parfait, car je n'en ai pas le talent, mais j'ai fais ce que j'ai pu.
d'ailleurs je vous le livre ici même, car je sais bien que l'audition n'est pas très bonne et ma diction aussi.

Je me nettoie souvent les petits poils de la narine
Arrachés un à un pour faire briller ma p’tite mi-mine
Sûr que ça fait très mal mais qu’il faille supporter
Tous ces petits détails pour se faire accepter
Par ces gamines qui nous font tant… rêver

Puis on s’fait parfumer à la gousse d’ail de chez Régine
Pour se faire renifler par toutes ces petites coquines
et qui jette sur nous un gros regard moqueur
Et qui arrive toujours à nous briser le cœur
Et tuer nos beaux rêves… d’enfants

Mais le temps a passé sur nos belles années et tout a bien changé
Les petits bals des rues… les petits bals perdus ne se retrouvent plus
La guitare électrique a fait pleurer Margot
C’est une autre musique sur un autre tempo.

Mais sûr qu’il n’sont pas morts les petits poils de mes narines
Et qu’je pourrais encore… les faire lisser pour ma rouquine
Bien sûr ça revient cher et qu’il faut plaire encore
Et pour la faire danser dans ce joli décor
Elle te dira merci… monsieur

Mais elles sont tout’s comm’ ça au petit bal de la marine
Elles s’inquièten’ tout’s un peu pour les p’tits poils de mes narines
Elles qu’une seule envie c’est de m’les arracher
Et de me décider à me faire parfumer
Mais c’est toujours comme ça… à la marine
(orchestre)
Je me souviens très bien du petit bal de la marine
Près du pont de Grenelle où j’ai connu mes p’tites cousines
On avait 17 ans et pas beaucoup d’argent
Chacun payait sa part et quand on rentrait tard
On s’en allait à pied… à l’aube

Mais tant qu’il y aura des petits bals de la marine
Avec des petits gars pour les jolies petites rouquines
Je garderai toujours comme une fleur d’amour
Comme une fleur perdue qui traine dans les rues
Mais qui revient toujours…. à la marine