La première édition définitive la partition musicale de l’hymne national britannique est apparue en 1744 dans Thesaurus Musicus. La chanson est devenue populaire dès l'année suivante, après le débarquement de Charles Édouard Stuart, qui marque la fin des espoirs des Stuart de remonter sur le trône anglais. Les Hanovre, victorieux, adoptent cet air comme hymne royal britannique.
Cet épisode sera indirectement à l'origine de la Révolution Française, de la Franc-Maçonnerie, de l'aide à Lafayette contre les Anglais, etc.
Les Jacobites, c’est-à-dire les proches, en général des militaires fidèles, ont créé à saint-Germain en Laye les premières loges écossaises. La première, pour remercier Louis XIV, prit l’habitude d’ouvrir les travaux sur cette musique. Ils appelèrent cette loge : « La bonne foi ». C’est une sorte jeu de jeu de mot. Il faut le prendre au premier degré comme au second. Les Jacobites arguent de leur bonne foi politique comme catholique.
L'ancêtre du « God save the King » est en réalité le chant « Grand Dieu sauve le Roi », composé par Lulli et transposé en 1686 par la duchesse de Brinon, supérieure de la Maison royale de Saint-Louis (futur lycée militaire de Saint-Cyr) pour l'inauguration de son établissement en septembre par le roi, alors malade. Pour les paroles, elle s'inspira du motet traditionnel, tiré du dernier verset du psaume XIX de David, « Domine, salvum fac Regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te », inclus dans les Te Deum de longue date sur différentes musiques.