Historique
60 ANS DE MUSIQUES ET DE DANSES POPULAIRES
En 1946, au lendemain de la seconde guerre mondiale, Dijon retrouve le sens de la Fête sous l’impulsion de son Maire le Chanoine Kir.
L’organisation est confiée à Robert LEVAVASSEUR qui saura apporter l’élan et le talent nécessaires pour lancer durablement une Fête qui allait, au fil des années, se construire une formidable renommée internationale.
Les premières Fêtes de la Vigne réunissaient quelques groupes folkloriques bourguignons qui animaient le temps des vendanges. Au fil des années des folkloristes de pays de plus en plus lointains apportèrent une tonalité internationale qui allait faire évoluer la fête vers un Festival de renommée internationale.
Aujourd’hui, sous la conduite de 80 bénévoles, le Festival de Dijon et les groupes folkloriques bourguignons accueillent des centaines de danseurs et de musiciens venus des cinq continents auxquels se joignent aussi des ensembles folkloriques français qui viennent illustrer la diversité culturelle de nos provinces.
DIJON POINT DE CONVERGENCES INTERCULTURELLES
Pour populiste qu’il soit, le folklore trouve ici ses véritables lettres de noblesse et peut se revendiquer d’une authentique expression culturelle et artistique. Mieux encore, le Festival de Dijon offre une formidable vitrine aux folklores régionaux ce qui encourage les associations folkloriques à entretenir un patrimoine qui sans cette reconnaissance officielle serait tombé en complète désuétude.
A Dijon, l’ethnographie se fait spectacle, la mémoire des traditions populaires, tout en cultivant le caractère authentique de la fête, fait naître une curiosité de l’esprit, crée le besoin d’explorer les mystères d’univers culturels méconnus et entraîne le public dans le tourbillon d’un voyage étonnant autour du monde.
A ce titre, le Festival peut se définir comme étant un véritable conservatoire des traditions chorégraphiques, musicales et vestimentaires des régions françaises et de toutes les nations du monde.
Les Fêtes de la Vigne de Dijon encouragent la pérennité de toutes les formes d’expressions folkloriques en proposant de découvrir les traditions vestimentaires d’un pays ou d’une région, son répertoire musical avec ses chants et ses instruments de musique originaux, ses danses enfin, véritables chorégraphies de scènes typiques de la vie quotidienne, illustration poétique de la vie paysanne, des luttes guerrières ou évocation des fastes d’un mariage ou de la liesse populaire d’une fête de village.
DIJON UNE CAPITALE COSMOPOLITE
Quelque 500 folkloristes sont les protagonistes de ce Festival devenu œcuménique grâce au langage commun du chant, de la musique et de la danse.
Le Festival de Dijon réussit merveilleusement à faire cohabiter cultures, mœurs, rites, croyances, habitudes alimentaires ; un brassage de races et de langues qui s’amalgame dans une ambiance conviviale et une joie de vivre collective.
La semaine du Festival s’achève dans une osmose parfaite, grâce notamment à la jeunesse des participants, prouvant que la cohabitation est possible du fait de la compréhension et de la tolérance et donne naissance à de solides liens d’amitié.
Un miracle que nous envieraient tous les diplomates du monde entier.