Environ 200 étudiants en médecine se sont rassemblés devant le ministère de la Santé, vendredi après-midi, pour demander l'annulation d'une épreuve de 6e année qui avait donné lieu, mercredi, à une journée particulièrement compliquée pour plus de 7000 futurs médecins.
Par deux fois, mercredi, la dernière des dix épreuves du concours menant aux spécialités a été annulée. Le matin, l'examen avait été interrompu à cause d'un énoncé mal écrit. L'après-midi, l'épreuve avait pris du retard car il manquait des brouillons dans un centre d'examen, avant d'être finalement annulée de nouveau par souci d'équité.
Dépités et en colère, les étudiants demandent la neutralisation définitive de cette épreuve. Vendredi après-midi, une délégation a été reçue pendant près de trois heures au Ministère de la Santé. Mais le Centre national de gestion (CNG), chargé de l'organisation des concours sous la tutelle du ministère de la Santé, a expliqué que, pour des raisons « juridiques, il y avait la nécessité de repasser cette épreuve ». L'Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF) a contacté son avocat.
