De plus en plus de voix s'élèvent pour que le candidat socialiste à la présidentielle soit désigné rapidement, sans passer par la longue campagne des primaires et le vote des militants en octobre. Ce serait, selon Michel Vauzelle ou Malek Boutih, une réponse à la poussée du FN. Stéphane Le Foll n'est pas d'accord. Le député européen, proche de François Hollande dont il soutient la candidature, estime qu'on ne peut pas changer les règles alors qu'elles ont été arrêtées par les adhérents au PS, mais que le calendrier pose toujours problème.