C'est la ligne de fermeté prônée par Martine Aubry qui a donc gagné. Mardi, à l'issue d'un Bureau national du PS, François Lamy, bras droit de la première secrétaire, a annoncé que la direction du parti avait mis à l'écart les 59 socialistes présents sur les listes de Georges Frêche en Languedoc-Roussillon. Cependant, la porte reste ouverte à leur réintégration puisqu'une «mission» sera mise en place après les élections régionales en vue d'une «réconciliation». Il n'empêche, les alliés de Frêche ne décolèrent pas : Eric Andrieu, premier fédéral de l'Aude visé par la sanction, estime que c'est une décision «injuste». Jacques Bascou, député-maire de Narbonne, lui, se dit «solidaire» des responsables «exclus».