Et si la polémique qui touche le lycée parisien Jean-Lurçat (XIIIe) depuis plusieurs jours n'était qu'un malentendu ? C'est en tout cas ce que plaident les élèves de la terminale STG2, qui contestent avoir adressé à leur professeur d'anglais une lettre d'injures. Un premier courrier signé de tous les élèves a été envoyé début octobre, mais «il n'était pas insultant». «On critiquait ses méthodes de cours, mais on voulait surtout rétablir le dialogue avec cette prof», explique Vincent. La deuxième lettre, anonyme et menaçante, a provoqué la colère des enseignants de l'établissement, qui ont exercé leur droit de retrait. Mardi, le ministre de l'Education, Luc Chatel, exigeait des sanctions contre le ou les auteur(s) de la missive. Les élèves se disent dépassés par l'ampleur de la polémique et demandent un «retour à la normale».