Les surveillants pénitentiaires ont entamé lundi un «blocage progressif» des prisons françaises, et l'accès à quelques grands établissements comme Fleury-Mérogis (Essonne), bloqué par des palettes en feu, a été dégagé par les forces de l'ordre usant de gaz lacrymogènes.
L'Ufap-Unsa, FO-pénitentiaire et la CGT-pénitentiaire, les trois principales organisations réunies en entente syndicale, ont décidé ce blocage, faute de pouvoir se mettre en grève, ce mode de protestation leur étant interdit.